Améliorer l’accès aux droits et à la santé des étudiants : Une dynamique partenariale forte en Ille-et-Vilaine

Ce mercredi 19 décembre, Claudine Quéric accueillait les signataires de la convention « droits et santé des étudiants » (voir liste en encadré) réunis pour la signature officielle de la convention, face aux médias locaux invités pour l’occasion. « Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la loi orientation et réussite des étudiants (ORE) de mars 2018 qui supprime le régime des étudiants, lesquels deviennent en conséquence des bénéficiaires du régime général. Ce sont des usagers particuliers, et il nous appartient de faire en sorte qu’ils s’occupent au mieux de leur santé". Une préoccupation que partagent les représentants de l’enseignement supérieur présents. Olivier David, président de l’université Rennes 2 ajoute  »nous, universités, avons tout intérêt à nous appuyer sur les organismes de Sécurité sociale pour bénéficier de leur savoir-faire dans la lutte contre le non-recours aux droits. En ce sens, cette convention que nous signons est un axe central de la politique étudiante qui se développe à Rennes."

Tous les partenaires se sont félicités de cet accord qui les lie désormais. « Cette convention, établie en quelques mois, est un magnifique exemple de notre capacité à accélérer les coopérations sur des champs nouveaux. Elle montre ce que nous avons de meilleur : l’engagement et la mobilisation » (David Alis, président de l’université de Rennes 1).

Ce partenariat est une première en France. Il est très vraisemblablement appelé à se dupliquer sur d’autres territoires et suscite l’intérêt de nombreux acteurs. C’est le cas de la Caf d’Ille-et-Vilaine qui s’est associée à l’aventure en toute logique puisqu’elle œuvre au quotidien auprès du public étudiant pour réduire les inégalités via l’allocation d’aides sociales. Ou encore du Crous, acteur central de la vie étudiante qui souhaite jouer un rôle plus important à l’avenir en matière de relai et de sensibilisation aux programmes de santé publique. Ou enfin de l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne qui voit dans cette convention une réponse à plusieurs enjeux du projet régional de santé notamment en matière d’éducation en santé des jeunes.